Jean-Jacques Goldman : "Je te donne" est une histoire d'amitié avec Michael Jones

Mercredi 8 Mars 2023

On ne le découvre pas, Michael Jones et Jean-Jacques Goldman sont très proches. Encore aujourd'hui, c'est le Gallois qui est la "meilleure source d'information" sur JJG. Et, récemment, il s'est confié sur les coulisses de la création du tube "Je te donne", déroulant sur France Info, les circonstances de la rencontre entre les deux artistes qui a abouti à un la création d'une très belle amitié et d'un hit intemporel.

" Il faut savoir que je suis rentré dans le groupe Taï Phong pour remplacer Jean-Jacques qui ne voulait pas tourner. Mais après, j'ai compris pourquoi. Le groupe Taï Phong avait des idées immenses et ils pensaient qu'ils allaient pouvoir tourner comme Pink Floyd. On avait donc une machinerie énorme pour jouer devant 300 personnes. Et donc j'ai rencontré Jean-Jacques au moment où il fallait choisir les chansons pour le troisième album, avec Jean Maresca qui était le producteur à l'époque. Et ça a été un coup de foudre immédiat."

Les deux artistes tissent très vite une amitié solide et deviennent inséparables. En 1984, soit quatre ans après la dissolution du groupe Taï Phong, Jean-Jacques Goldman invite même Michael Jones sur la tournée de l'album "Positif". Sur scène, la complicité entre les deux chanteurs est indéniable. C'est d'ailleurs avec cette tournée que le compositeur franco-gallois est véritablement révélé au grand public. L'apogée de leur collaboration artistique arrive un an plus tard quand les deux artistes décident de créer le tube mythique "Je te donne". Un immense succès qui est resté numéro 1 du top 50 pendant près de huit semaines. 

"En fait, Jean-Jacques a dit : "Ça raconte notre histoire. Donc tu racontes ta partie de notre histoire". Et voilà, c'est tout simplement ça. "'Je te donne', c'est notre histoire avec Jean-Jacques Goldman. C'est l'histoire de deux mecs qui viennent de deux horizons, deux religions totalement différentes, qui arrivent à s'entendre et à avancer ensemble."

 

À lire egalement